Sortie à Roiffé du 22 Avril 2018
Publié le 28 Avril 2018
Bonjour à toutes et à tous
Vous trouverez ci -dessous la chronique de Jean-Guy sur notre dernière sortie.
Je ne peux qu’être d’accord avec lui sur le terrain. La tonte approximative (pour ne pas dire inexistante) du parcours et les Greens très (très) lents n’étaient pas des plus agréables. Cependant où je diffère c’est sur l’intérêt du tracé que je pense correct si l’entretien est bien fait, je retournerais d’ailleurs sûrement voir si j’ai raison (ou pas) sur ce point.
Concernant le repas je ne parlerais que de dimanche je l’ai trouvé plutôt bon sans être à se damner mais les quantités étaient loin d’être généreuses, c’est dommage car il semble que hors groupe le repas soit de bonne qualité.
Cette sortie a donc été un peu décevante de par le golf qui nous a accueilli mais l’ambiance agréable, comme toujours de direz-vous et le 19ème trous « joué » à l’ombre des arbres ont pour moi largement compensé les déceptions de la journée.
Je vous donne rendez-vous pour notre sortie de fin d’octobre. Car cette fois je vous l’assure les parcours et notamment Belles Dunes sauront être à la hauteur.
À bientôt à tous sur notre, finalement pas si mal, parcours du Perche
Matthieu
Une sortie de rêves
Nous sommes tous persuadés que Matthieu, comme Martin Luther King, a rêvé. « He had a dream » d’un parcours inconnu, attrayant et sympathique. Il avait entendu parlé de « Jeanne des Anges », mère supérieure du couvent des Ursulines à Loudun, dont le nom évoquait la paix, la beauté et la béatitude, mais qui, ce qu’il ignorait sans doute, était en réalité difforme et laide à souhait.
De plus, il avait oublié l’épisode fameux de ce qu’on a appelé « les Possédées de Loudun », ces sœurs cloîtrées dans le couvent sus cité, en proie à une hystérie collective alimentée par un appétit sexuel que le tribunal ecclésiastique de l’époque accusait le prêtre Urbain Grandier d’avoir provoqué et assouvi. C’était une sombre histoire qui a inspiré de nombreux auteurs et cinéastes dont Ken Russel qui a tiré son scénario du livre d’Aldous Huxley, « Les Diables ».
Lorsqu’on ajoute à ça, l’histoire de Marie Besnard dite « l’empoisonneuse de Loudun » qui fut acquittée après dix ans de procès, lorsqu’on a découvert que la terre de Loudun contenait une dose importante d’arsenic, il semble que le lieu n’inspire pas une confiance absolue.
En y pensant, est-ce que ces fairways hauts et mal tondus ne sont pas entretenus tels quels pour éviter à nos balles de trop rouler sur ce sol empoisonné, voire de les perdre pour ne pas avoir à les toucher ?
Est-ce pour une raison identique que les repas servis au restaurant n’incitaient pas les convives à s’empiffrer et à ne consommer qu’un strict minimum ? Que le vin servi au départ avait un goût si peu engageant qu’on a dû commander en supplément des crus honnêtes de la région qui n’en manque pas ?
Quoiqu’il en soit, cette sortie restera dans les mémoires de ceux qui y ont participé comme une des plus décevantes, sur un parcours sans intérêt, mal dessiné et mal entretenu, mais qui a permis aux esprits caustiques de la bande, de critiquer en toute liberté et de lâcher leurs humeurs peccantes.
Heureusement les Percherons ont quand même été heureux de se retrouver le dimanche, ne serait-ce que pour comparer ce golf avec le leur, et pour reconnaître le bonheur et la chance qu’ils ont d’y jouer et d’y manger mieux que bien.
Est-ce nécessaire de citer une fois de plus le gagnant et le perdant de cette amicale compétition ?
Je vous laisse deviner l’ordre : Maxime Blanchet, Jean-Guy Dubreuil.
De toute façon, remercions Matthieu et Romain pour l’organisation parfaite de cette sortie.
À part ça, il a fait beau
Jean-Guy