Une épreuve supplémentaire
Publié le 18 Mars 2018
Vous est-il arrivé de serrer les fesses pendant 9 trous ? Certes le stress incontrôlé d’une compétition importante peut écorner votre potentiel golfique durant quelques longues minutes, perturber l’harmonie habituelle de votre geste, raccourcir la longueur de votre drive, être responsable de « hips » au putting, mais bientôt, après un green touché en régulation, et un putt satisfaisant, tout rentre dans l’ordre.
Cette ultime animation d’hiver du 11 mars 2018, que le président avait épicée avec une formule inédite et un peu déconcertante, ne pouvait en aucun cas expliquer la maladresse et entraîner le malaise ressenti durant 2 heures et demie de jeu par votre serviteur.
Dans aucune revue golfique qui se targue de vous donner des conseils judicieux, de vous faire découvrir des astuces, de vous faire débusquer vos défauts majeurs pour améliorer votre jeu, vous ne lirez jamais une rubrique sur le fonctionnement des intestins, et de leurs exigences impératives, et de la manière d’y remédier. Le sujet peu paraître inconvenant, hors de propos, et tout compte fait, comique, mais je puis vous assurer que le golfeur amateur, ou pro (qui fonctionne comme nous !) à qui cette mésaventure arrive, s’il se tord, ce n’est pas de rire.
Je suis sûr que cette mésaventure est beaucoup plus fréquente qu’on ne le croit et c’est d’un voile pudique que l’on occulte le sujet. Aussi, à défaut de trouver des solutions dans les manuels spécialisés dont je vous ai parlé plus haut, je prends sur moi de suggérer des paliatifs et préconiser des exercices qui seront à ajouter à ceux que vous pratiquez sur le practice.
La première des solutions est celle qui nous a été rabâchée durant toute notre scolarité, lorsque la maîtresse nous disait avant d’entrer en classe, vous devez « prendre vos précautions ». C’est vite dit, mais la physiologie est quelquefois capricieuse et contrariante, et le patient dépassé par les événements.
La deuxième consiste à faire travailler son périnée. Si vous ne savez pas situer ces muscles très importants de notre anatomie, je vous conseille d’en parler à Anne qui comblera cette lacune. Donc, entre deux swings, vous faites une pose, et vous enchaînez une série de dix contractions périnéales, à répéter entre chaque changement de club.
La troisième fait appel à toute votre concentration qui se portera sur vos sphincters qui seront eux aussi sollicités, si possible sans faire de grimaces qui pourraient attirer l’attention de tiers dans cet exercice intime.
La quatrième, et la plus sécurisante consiste à déclarer forfait et à vous rendre de toute urgence dans l’endroit qui vous permette de vous soulager avec bonheur, mais pas forcément avec discrétion.
Il est inutile de me remercier pour cette communication qui pourrait vous rendre service un jour, et que avez peu de chance de lire ailleurs que dans ce blog, initialement prévu pour rendre compte des compétions du Week-End.
Les résultats de celle-ci sont donc :
- en brut :
- 18 e sur 20 : Lenfant Romain,
- 19 e : Dubreuil Jean-Guy
- 20 e : Serret Anne
- en net :
- 18 e : Lelan Nathalie
- 19 e : Serret Anne
- 20 e : Dubreuil Jean Guy (pour les raisons que vous savez !)
Est-ce bien utile de citer les premiers qui sont toujours les mêmes ?
en brut :
- 1er : Blanchet Maxime
- 2e : Floury Pascal
- 3e : Vauray Arthur
en net :
- 1er : Blanchet Maxime
- 2 e : Floury Pascal
- 3e : Vauray Arthur
À part ça, il a fait beau.
Jean-Guy